Description
1839. À bord de la goélette « La Amistad », 53 Noirs kidnappés et vendus comme esclaves se libèrent dans le sang de leurs geôliers espagnols. Mais le bateau est arraisonné au large des côtes américaines et les malheureux emprisonnés dans l’attente d’un procès. Faut-il les remettre aux autorités espagnoles ? Les libérer ?
Dès les années 1980, Steven Spielberg a fait de l’Histoire un champ d’examen fertile des traumatismes qui ont façonnés le XIXe et le XXe siècles. En son temps, l’exemplaire destinée des mutinés de « La Amistad » a fini par incarner les enjeux liés à l’esclavage, aux États-Unis comme ailleurs. Le film, lui, ambitionne de faire la synthèse de ces enjeux, mais aussi de les inscrire dans une vaste fresque qui va des côtes de Sierra Leone aux salles d’audiences de la Cour Suprême, via le Passage du milieu, Cuba et les prisons du Connecticut. Une odyssée aux résonances planétaires, un film de procès signé Spielberg.