Description
États-Unis, début des années 30, l’ascension et la chute du petit truand Rico Bandello…
Une société américaine où le 2e amendement de la Constitution autorise le port d’armes, la crise de 29, la prohibition, autant de circonstances qui ont favorisé l’émergence du film de gangsters. Le cinéma est devenu parlant, la censure du code Hays n’est pas encore appliquée, les studios cherchent donc de nouvelles recettes transgressives. La fascination pour la violence, pour le charisme et les codes d’honneur des criminels tels que Al Capone constituent les nouveaux ressorts commerciaux dont s’emparent la Warner Bros. Avec Scarface et L’Ennemi public N°1, le classique hollywoodien Little Caesar, constitue le prototype particulièrement efficace du film de gangsters, inaugurant une longue tradition du film criminel puis du film policier, avec ses codes esthétiques et narratifs propres et une mythification des grands truands.