Description
Sur la planète La Belle Verte, on vit en harmonie avec la nature, dans une société démocratique qui a renoncé à la technique et où l’on communique par télépathie. L’assemblée de planète décide d’envoyer un volontaire sur Terre pour savoir où en sont ses habitants et, peut-être, les aider à progresser. C’est Mila, curieuse de ses origines terriennes, qui décide de partir pour ce voyage. Elle sera étonnée de constater que sur Terre règnent toujours l’argent, la voiture, la télévision…
Coline Serreau qui commença sa carrière dans les années 1970 à une époque où le métier de réalisateur était essentiellement dévolu aux hommes, n’a eu de cesse de s’emparer de questions sociétales (la condition des femmes dans Mais qu’est- ce qu’elles veulent ? ou Chaos, le rôle des pères dans Trois hommes et un couffin, l’individualisme ou le racisme dans La Crise), en n’hésitant pas à utiliser le registre de la comédie. Avec La Belle Verte, elle fait preuve d’une réjouissante audace, balançant entre la comédie farfelue de science-fiction et la fable écologique, à l’instar du récent Don’t Look Up de Adam McKay. Dès 1996, c’est en véritable pionnière qu’elle se moque de la surconsommation, de l’élevage industriel, de la pollution et de bien d’autres travers de notre société. Assurément une découverte surprenante pour les élèves et l’opportunité d’entamer une réflexion globale sur le sens et les conséquences de nos comportements de consommateurs tout en rappelant la puissance de la comédie comme arme de dénonciation.